Le choix du petit matériel de plongée

7 septembre 2006 par Fred

Le masque

Il existe une très grande variété de modèles. Les prix varient de 15 € à 90 €, mais la majorité des modèles coûtent entre 30 € et 50 €.

On distingue les masques mono-hublot et bi-hublots. Les premiers ont l’avantage d’un large champ de vision, alors que les seconds se caractérisent généralement par un volume plus petit. Les plongeurs découvrent rapidement l’intérêt d’un petit volume lors de leurs premiers vidages de masque. A noter que les masques de chasse ont tous cet avantage du petit volume, mais on évitera les verres teintés qui masquent le regard.

Aujourd’hui, on ne trouve pratiquement plus que des masques dont la jupe est en silicone. Le silicone transparent laisse mieux entrer la lumière, mais jaunit en vieillissant. Les silicones teintés (généralement en noir) ne présentent pas ce problème. Si on en trouve encore, il faut éviter les masques dont la jupe est en PVC (odeur, allergies).

L’effet « œillères » des masques de plongée étant indiscutable, les fabricants proposent des astuces pour augmenter le champ de vision : silicone transparent, bien sûr, mais aussi vitres latérales, etc…

Comment choisir un masque de plongée ?

Un bon masque est celui qui est à votre taille ! La méthode d’essayage classique est la suivante : on plaque le masque contre son visage, sans mettre la sangle. On inspire par le nez et on bloque sa respiration. On lache le masque et on baisse la tête. Le masque doit faire « ventouse » et tenir tout seul… Profitez en pour appuyer sur le haut du masque, vous ne ne devez pas ressentir de gêne sur le front ou sur le haut du nez.

Certaines personnes présentent peu d’espace entre le nez et la lèvre supérieure et devront faire attention à ne pas choisir un masque trop large dans cette zone. Nous ne sommes pas tous égaux devant le matériel et si certaines personnes n’auront pas de difficultés à trouver un masque adapté, d’autres devront essayer de nombreux modèles…

Attention aux boucles de serrage des sangles ! La sangle d’un masque se règle une bonne fois pour toutes, il est donc inutile de choisir un masque permettant de la régler rapidement, car celle-ci se fera la malle tout aussi rapidement. Soyons clair, je n’aime pas les boucles des masques Beuchat. L’innovation n’a pas que du bon ! Rappelons au passage qu’il est tout à fait inutile, et même nuisible à l’étanchéité et au confort, de serrer la sangle d’un masque. La pression de l’eau suffit largement à le faire tenir sur notre visage.

P’tain, j’ai un masque neuf et il est plein de buée, c’est quoi c’te m…. ?

Les masques neufs sont très sensibles à la buée. Je vous rassure, ça s’améliore en vieillissant ! Voici un truc qui en général limite bien les dégâts. Verser du liquide vaisselle pur sur l’intérieur des verres, bien étaler et rincer après une nuit. On peut aussi utiliser une brosse à dents et du dentifrice. Enfin, les produits anti-buée vendus en magasins de plongée sont redoutablement efficace sur un masque neuf, ou utile à ceux qui n’aiment pas trop cracher dans leur masque… Attention toutefois, il « paraîtrait » que certaines personnes seraient allergiques à ces produits…

Et pour les porteurs de lunettes ?

Bonne nouvelle ! De nombreux masques bi-hublots permettent l’utilisation de verres correcteurs. Il ne reste qu’à trouver le bon opticien… Il y a aussi la solution des verres de contact jetables. Et enfin certains plongeurs, dont j’ai fait partie jusqu’à présent, peuvent très bien se passer de correction sous l’eau.

Mots clés : Plongée