Plongées à Fabregas

Nous n’avions pas prévu d’aller plonger durant nos quatre semaines de vacances d’été, mais après avoir raccourci notre randonnée dans l’Oisans, il fallait bien trouver à nous occuper ! Nous n’avons pas fait dans l’originalité et nous avons donc décidé d’aller plonger quelques jours à Fabregas chez Géraldine et Jonathan de l’Hippocampe. Nous aimons l’ambiance familiale de ce centre de plongée et nous sommes toujours certains d’y être bien accueillis.

Malheureusement, la météo ne nous a pas été très favorable. Le vent ne nous a pas vraiment permis de beaucoup varier les sites sur les plongées du matin et l’eau s’est très vite refroidie pour finir à 14°C au fond et 17°C en surface. Nous avons donc plongé trois fois sur l’Arroyo que nous n’avons pas trouvé très riche en faune.

Comble de malchance, la nouvelle réglementation sur la plongée a réduit notre terrain de jeu, puisque Christelle et moi sommes désormais limités à 40 mètres. Que le législateur soit ici remercié ! Nous n’avons désormais plus le droit de plonger ensemble sur le Dornier (43 m) que nous avons pourtant déjà fait plusieurs fois… Il en serait évidemment de même pour le Grec et le Donator qui, parait-il, sont désertés depuis le début de l’été, preuve s’il en est que cette nouvelle réglementation impacte un grand nombre de plongeurs. Il est à craindre que l’impact économique pour les centres de plongées concernés par les épaves de la zone 40-45 mètres ne soit pas négligeable…

Cela ne nous a tout de même pas empêchés de profiter de nos plongées, en particulier sur le site des deux frères, désormais surnommé « the two fucking brothers ». Pendant que Géraldine et Jonathan effectuaient baptêmes de plongées et formations, nous profitions de cette plongée maintes fois effectuée, mais toujours aussi riche : Barracudas à chaque plongée, superbes bancs d’Oblades, Dentis, Mérous, Murènes en pagaille… Nous avons aussi trouvé de nombreux nudibranches comme cette Faceline de la Gabinière.

Avec notre nouveau flash, je me suis essayé à faire quelques photos en mode manuel, pour la plupart bonnes pour la poubelle, exceptée peut-être cette Gorgone rouge. De son coté, Christelle faisait un peu moins de fantaisie, mais au moins, réussissait ses photos, telle cette Thuridille.