De Bandol à Hyères

18 avril 2012 par Fred

Le vent souffle à force 7 dehors… Soleá est bien à l’abri au port de Bandol. Nous en profitons pour faire une balade sur le sentier côtier, un aller et retour jusqu’à la calanque de Port d’Alon. Nous ne sommes pas déçus car la côte est vraiment jolie, mais nous sommes surpris de croiser autant de monde.

Le lendemain, la météo est plus clémente pour les marins. Nous souhaitons aller jusqu’à Porquerolles. Le vent annoncé de sud-ouest force 3 devrait nous pousser doucement, mais c’est au près, dans une brise très légère du sud, que nous sortons de la baie. Nous laissons l’archipel des Embiez à bâbord. Nous pouvons enfin abattre. Nous restons encalminés quelques temps au large du Cap Sicié, puis le vent remonte un peu jusqu’à force 3 et après neuf heures de navigation, nous mouillons dans la baie du Langoustier à l’ouest de Porquerolles.

Le lendemain, il pleut… Nous ne débarquerons donc pas à Porquerolles. Nous naviguons cependant une petite heure pour aller mouiller dans la rade de la Badine à l’est de la presqu’île de Giens. Nous devons en effet nous abriter du vent d’ouest qui va souffler fort…

15 avril. Après avoir fait un tour au marché du port d’Hyères le matin, nous décidons de traverser la baie en fin d’après-midi, afin de trouver un mouillage abrité du vent de Nord-Est annoncé pour la nuit. Nous partons avec un vent d’Ouest force 5-6 qui nous pousse fort. Après une heure de navigation, le vent tombe brutalement… Et repart Nord-Est quelques minutes plus tard. Les marins habitués de la Méditerranée ne seraient sans doute pas surpris par le phénomène, moi si ! Nous continuons donc notre route au près, pour mouiller à l’Ouest de l’îlot de Léoube. Nous y passerons une nuit relativement agitée, en raison d’un vent beaucoup trop faible pour compenser une houle de Sud-Ouest, non significative selon Météo-France.

Cap sur Port-Cros. Nous tirons des bords grand largue dans un vent de force 1-2. On se traîne… mais les dauphins que nous croisons égayent la matinée. Midi est largement dépassé lorsque nous amarrons Soleá au corps mort. Nous gonflons l’annexe et débarquons immédiatement afin de profiter au maximum de l’après-midi sur l’île.

Notre balade le long du littoral nous conduit d’abord vers la plage sud, puis à la pointe du Cognet. Nous entamons ensuite l’ascension du Mont Vinaigre (194 m). Nous bénéficions ainsi d’un panorama magnifique. Le Cap Sicié, la presq’île de Saint Mandrier, Porquerolles à l’Ouest, la rade d’Hyères, le cap Bénat au Nord, l’île du Levant et le cap Camarat plus à l’Est. Nous poursuivons par les crêtes jusqu’au Nord de l’îlot de la Gabinière, puis nous redescendons par la route des forts que nous quittons pour faire un crochet par la plage de la Palud qui rappelle de vieux souvenirs à Christelle.

A peine embarqués, nous mettons les voiles en direction de la presqu’île de Giens, au près dans un vent de Sud Ouest force 4 et une mer un peu agitée. Le vent faiblit… Et tourne à l’Ouest, puis Nord-Ouest. Nous virons. La mer se calme. Soleá glisse sur l’eau face au soleil couchant… Un nuage nous gratifie de quelques gouttes de pluie. Pas de quoi gâcher l’instant… L’ancre plonge dans la Rade de la Badine.

Décidément, je ne suis pas doué pour choisir nos lieu de mouillage. Le vent a tourné au Nord et est remonté avant de mollir à nouveau. Le mouillage a donc été plutôt agité une partie de la nuit… Nous avons une visite prévue pour les prochains jours. Nous quittons donc notre mouillage à la voile pour nous diriger vers le Port d’Hyères. Une bonne douche nous attend…

Mots clés : Voile