De Menton à Ceillac par le GR52 et le GR5

16 Juillet : Lac Miroir – Ceillac

Distance : 4.9 km
Temps : 1h40
D+ : 0 m
D- : 570 m

Je me souviens avoir lu dans le topoguide qu’on pouvait trouver des cars à Ceillac. Mais je ne connais pas les horaires. Malgré la très faible longueur de l’étape, nous avons donc décidé de partir très tôt pour avoir toutes les chances d’en avoir un le matin. Nous entamons donc la descente vers Ceillac à 6h15. Le soleil et la montagne saluent notre départ par une magnifique lumière. 1h30 plus tard nous arrivons à Ceillac.

Il nous faut pas mal de temps pour trouver à la fois l’arrêt de car et les horaires. Finalement, nous trouvons quelqu’un qui nous renseigne correctement. Le service est assuré par le Proxy au centre du village. Nous avons raté le car de 7h15 pour Montdauphin (gare) et le second car de la journée ne part qu’à 15h30. C’est un peu long…

Nous décidons de descendre par la route et de faire du stop pour atteindre la gare la plus proche qui semble donc être à Montdauphin. Nous ne savons même pas où et à quelle distance c’est ! Un premier couple de randonneurs nous prend rapidement et nous descend jusqu’à l’intersection de la route qui va à Guillestre d’un coté et Château Ville Vieille de l’autre. Eux partent à droite. Nous devons aller à gauche.

Nous reprenons donc notre route à pied et continuons à faire du stop. Là encore, très rapidement, un autre randonneur accompagné de ses deux enfants s’arrête. Montdauphin n’est pas tout à fait sur sa route, mais il passe devant la gare d’Embrun. Va pour Embrun ! Nous avons le temps de discuter un peu… Il a fait Modane-Nice en deux ans dans sa jeunesse. Lui et ses enfants sont montés au col Girardin un jour avant nous…

Nous arrivons à la gare. Un train part dans une demi-heure. L’aventure est finie… Je suis un peu déçu de ne pas être allé jusqu’à Briançon. Mais il faut savoir raison garder. Un peu de repos avant la suite des vacances me fera le plus grand bien. Et puis, nous n’avons pas de regrets à avoir, de violents orages se sont abattus le lendemain sur toute la France.