De Menton à Ceillac par le GR52 et le GR5

13 Juillet : Col de la Colombière – Larche

Distance : 25.0 km (22.2 km)
Temps : 8h45 (7h30)
D+ : 1365 m (1015 m)
D- : 1690 m (1450 m)

Pour une fois, la tente est sèche. Et pour une fois, nous mettons moins de 45 minutes pour tout plier. Il est 6h10 et nous sommes prêts pour une journée qui promet d’être longue puisque nous avons décidé d’aller jusqu’à Larche. Nous descendons tranquillement au hameau de Bousiéyas. Puis nous montons au col des Fourches en coupant plusieurs fois la route qui monte au col de la Bonette. Nous passons les ruines du camp des Fourches et un bunker puis nous descendons jusqu’à une cabane située environ 160 mètres plus bas.

Nous entamons ensuite notre montée vers le col. Nous décidons de manger à 10h50 près d’un petit lac. Bizarre, mon altimètre doit déconner. Le col parait bien proche et il me situe environ 200 mètres plus bas… Après la pause nous reprenons notre ascension et 10 minutes plus tard, nous sommes au col… de Pouriac !

@!#&@! Le réveil est brutal ! Qu’est ce que j’ai foutu ? Évidemment l’inexplicable s’explique. Trop bas. Trop facile. Trop à l’Est ! A bien y réfléchir, cela fait un moment que nous n’avons pas vu de marques de GR ! @!#&@! Évidemment le col ne figure pas sur les bouts de carte que j’ai emportés. On essaie bien de traverser à vue. Mais rien à faire, pierriers, ravins nous barrent le passage. Il faut redescendre ! Déjà que la journée était prévue longue. Là ça va être l’enfer…

Nous retrouvons le GR une heure plus tard après avoir « coupé » un peu vers 2150 m. Cette fois la montée est raide. Nous sommes bien en direction du Pas de la Cavale. Je cale dans un pierrier à moins de 100 m sous le col. Le terrain est difficile et ma cheville me fait mal.

Nous passons le col à 14h30 et nous entamons la descente dans le pierrier. A chaque pas, ma cheville me rappelle à l’ordre. Quelques névés sont plus confortables. Nous faisons une bonne pause au lac de derrière la croix. Maintenant, c’est le dessous du pied gauche qui se crispe et me fait le plus souffrir. J’essaie tout… Arnica, Paracétamol… Finalement, c’est l’eau glacée des torrents qui est le plus efficace…

La descente est un vrai calvaire. Nous nous arrêtons fréquemment pour reposer mon pied. A 15h45, nous sommes au lac Lauzanier. A partir de là, c’est la cohue ! A 17h25, nous sommes au parking de Pont Rouge, à proximité duquel on trouve des marmottes quasi apprivoisées qui font la joie des enfants et des plus grands. Pourtant un grand panneau explique bien qu’il ne faut pas les nourrir… Nous quittons là le Parc National du Mercantour… Nous prenons la route en direction de Larche. Elle promet d’être longue et pénible. Environ 1.5 km après le parking, je réclame une nouvelle pause ! Christelle qui n’en peut plus de me voir souffrir fait du stop et la première voiture nous descend jusqu’au camping !

L’accueil n’est pas terrible. Christelle insiste pour que nous arrêtions là mais nous apprenons que la navette pour Barcelonnette ne passe que le mercredi et le samedi. Et demain, c’est mardi… Je préfère continuer sur un rythme plus léger plutôt que de glander une journée complète ici. Le camping est infesté de moustiques ! La douche est chaude… Mais au juste, peut-on m’expliquer ce que font les gens avec leurs chaussures sous la douche ?

*Les données entre parenthèses sont celles de l’étape complète jusqu’à Larche sans le supplément au col de Pouriac et sans faire de stop.