Les lacs Perrin et le lac de Savine

31 octobre 2016 par Fred

Distance: 16.5 km
Temps: 6h30
D+: 950 m

Dernier samedi d’Octobre. 9h45. Soleil radieux. Le thermomètre affiche 2°C. Nous quittons le parking du refuge du Suffet (1680 m). Nous montons d’un pas tranquille, entourés de mélèzes dorés, avec le soleil face à nous. 2140 mètres. Nous arrivons à une intersection non cartographiée. Nous prenons à gauche en direction du col du Petit Mont Cenis. Nous passons devant une pseudo cabine téléphonique, portant l’inscription: « le bonheur, ici passe le portable ». Les gens du coin ont de l’humour, mais nous ne vérifierons pas cette affirmation.

Peu de temps après, nous arrivons au col. Nous prenons à droite en direction des Lacs Perrin. En montant un peu, nous apercevons le Lac du Mont Cenis. Nous arrivons au Lac Perrin Inférieur (2317 m), peu après midi. L’endroit est idéal pour la pause et profiter des Dents d’Ambin qui se reflètent dans le lac. Une petite partie de sa surface commence à être prise par la glace… Mais si le fond de l’air est frais, le soleil nous réchauffe agréablement.

Après une bonne pause et quelques photos, nous reprenons notre chemin pour atteindre un second lac, beaucoup plus petit. Nous redescendons ensuite pour rejoindre le vallon de Savine, en empruntant un court passage équipé de câbles. Pas de quoi se faire peur et le câbles ne sont vraiment pas indispensables. Nous atteignons les ruines de Savine. Il est près de 14 heures. Que faisons nous ? On pousse jusqu’au Lac de Savine annoncé à 50 minutes, ou on prend le chemin du retour ?

On ne va pas se priver d’un troisième lac ! Nous accélérons franchement le pas sur la pente douce qui remonte le Vallon de Savine. Au fur et à mesure que nous progressons, la plaques de neige se font de plus en plus nombreuses. Cent mètres sous le lac, nous marchons plus souvent dans la neige que sur le sentier. Nous arrivons au Lac de Savine, magnifique, presque intégralement gelé. Il aurait vraiment été dommage de s’en priver. Au fond, mais pas beaucoup plus haut, se trouve le col Clapier, et au delà, l’Italie.

Nous ne restons pas trop longtemps. C’est que maintenant que nous avons poussé jusque là, il faut penser à rentrer. 15 heures sont à peine passées lorsque les sommets environnants commencent à nous cacher le soleil en redescendant le vallon de Savine. Nous ne pensions pas que l’ombre nous rejoindrait si tôt. Heureusement, nous retrouvons le soleil un peu plus bas, pour continuer à profiter de ses rayons bien agréables en cette saison.

Nous retrouvons les ruines de Savine et nous prenons à gauche. Une dernière petite côte d’une cinquantaine de mètres et nous arrivons à une autre intersection non cartographiée. Nous prenons le sentier à gauche, ce qui raccourcit bien la route, par rapport à l’itinéraire empruntant la piste qui continue tout droit jusqu’au Col du Petit Mont Cenis.

Plus bas, nous arrivons à l’intersection dite « Les Chèvres ». Les indications nous surprennent quelque peu. Un premier sentier part au Nord Ouest en direction du Col du Petit Mont Cenis. Jusqu’ici tout va bien. A l’opposé, on nous indique le refuge du Suffet au Sud-Est. Là ça ne colle pas vraiment avec ce que nous attendons ! Entre les deux, un petit sentier descend, là où nous imaginons trouver le refuge du Suffet. Pas d’indication. Après quelques palabres, nous suivons notre instinct et nous prenons le sentier sans indication. Deux minutes plus tard, nous retrouvons le sentier que nous avons emprunté le matin, sous l’intersection « Le cabaret ». Nous finissons tranquillement notre descente au milieu des mélèzes sous le soleil qui décline lentement.

Mots clés : Randonnée