Le lac de la Grande Sitre, le lac du Loup et le lac du Crozet

Distance : 14 km
Temps : 6h30
D+ : 1200 m

Voilà plusieurs années que j’avais repéré ce circuit, passant par deux lacs de Belledonne que je ne connaissais pas, et le superbe lac Crozet. Et puis les circonstances repoussaient toujours l’occasion de réaliser cette randonnée… Le départ se fait du parking Le Clos (1485 m) au bout d’une piste carrossable et à proximité de Saint Mury Monteymond. Pas de problème pour l’orientation. Il suffit de suivre une large piste qui nous emmène jusqu’au refuge du Pré du Molard (1735 m). Le panneau indique 45 minutes du parking, mais cela se fait en à peine plus de 30.

Passé le refuge, nous empruntons un sentier, toujours balisé en jaune, qui monte tranquillement à travers les Alpages. C’est la saison de Gentianes. Nous arrivons à un croisement et nous prenons plein sud. Nous montons encore, passons 2000 m et nous obliquons alors en direction de la Pointe de La Grande Sitre. Nous profitons de la vue sur le plus haut sommet du Massif un peu sur notre gauche.

Nous atteignons un autre croisement. Plutôt que de poursuivre en direction du col de la Sitre, nous redescendons sur la droite, passons le Habert de la Sitre et nous arrêtons au bord du Lac de la Grande Sitre (compter un peu moins de deux heures depuis le parking). Le lac est petit, l’eau est transparente, l’endroit sauvage et peu fréquenté. Idéal pour la pause repas.

Le vent froid s’engouffre depuis la vallée. Alors on ne s’attarde pas trop. On repart, d’abord par le chemin de l’aller. Peu après le Habert, nous trouvons une sente à peine marquée au début, un petit raccourci pour rejoindre le sentier balisé. Nous passons au pied d’un petit pierrier et nous le remontons en le laissant à gauche jusqu’à rejoindre le GR 549. Nous ne rejoignons donc pas le col de la Sitre, non loin de là, mais nous prenons tout de suite au sud.

La montée se poursuit. Nous trouvons les premiers névés vers 2200 mètres. Nous marchons un long moment dans la neige qui disparait quelque mètres sous le col du Loup (2399 m). Vue sur le lac du Loup, mais nous ne nous attardons pas à cause du vent froid. Juste sous le col, nous trouvons un beau troupeau de bouquetins vacant tranquillement à leurs occupations… Notre présence ne semble pas les troubler le moins du monde.

La descente jusqu’au lac du Loup est rapide. Mais pas de précipitation ! On admire au passage les primevères Oreille d’Ours ou une Pulsatille souffrée à peine ouverte. Le temps s’est couvert depuis midi, alors cela manque de lumière pour les photographes. Dommage.

Il faut faire un petit détour pour aller au bord du Lac du Loup, mais ce serait bête de s’en priver. On poursuit notre descente en contournant les Dents du Loup et nous apercevons le lac du Crozet. Sur notre gauche, une jeune marmotte part en courant.

Nous arrivons enfin au bord du Lac du Crozet ou nous retrouvons la foule… Le sentier que nous venons d’emprunter, bien que ce soit un GR, n’est pas visible du bas. Et aucun panneau ne l’indique. Il part du promontoire sur la rive droite du lac et un tout petit Cairn marque le croisement pour le randonneur attentif.

Nous poursuivons la descente sur un sentier que nous connaissons tous bien, s’agissant de la voie normale pour monter au refuge de la Pra, les lacs du Domenon ou la Croix de Belledonne. Nous atteignons la piste (1550 m) et 50 mètres plus bas nous prenons un sentier qui part à droite, à flanc de montagne en direction du refuge du Pré du Molard. Il nous faut encore près d’une heure de balade en forêt pour rejoindre le parking.