La Dent de Rossanaz

Distance : 7.7 km
Temps : 3h45
D+ : 970 m

Au départ d’Aillon le Vieux (ou de la Bottière, toute proche), la plupart des randonneurs choisissent l’ascension du Mont Colombier. Notre objectif de la journée, la Dent de Rossanaz, permet d’atteindre un sommet proche et moins fréquenté pour une randonnée sensiblement plus courte. L’itinéraire n’est pas indiqué sur la carte IGN mais, une fois sur place, il n’y a aucune difficulté d’orientation (panneaux).

Au départ de l’église d’Aillon le Vieux (930 m), nous suivons les indications pour le Mont Colombier et la Croix de Rossane, indiquée à 2h30. Nous quittons rapidement le village. Un troupeau de vaches nous joue un grand concert de cloches. Nous pénétrons dans la forêt. Le sentier, balisé en jaune et vert, est la plupart du temps assez raide et malgré l’absence de soleil et une température pas trop élevée (15°C), nous souffrons de la chaleur. Orchis de Fuchs, Néotties nid d’oiseau, Ancolies, Centaurées, Raiponces (dont quelques exemplaires blancs) et Pulsatilles bordent le sentier.

Nous quittons la forêt peu de temps avant d’arriver au Creux du Lac (1700 m). Là, un panneau (cassé) indique le Mont Colombier à droite, la Croix de Rossane à gauche. Nous prenons à gauche. Le sentier est moins marqué mais bien visible. Nous trouvons de nombreuses Pensées, des Gentianes à peine ouvertes, quelques Orchis Sureau et Orchis Moustique, quelques Campanule en thyrse et un Trèfle Brai. Nous apercevons la Croix de Rossane (1875 m) vers laquelle nous nous dirigeons.

Arrivés à la croix, nous obliquons à gauche, et jouons plusieurs fois avec les barrières destinées à empêcher les vaches de faire le grand saut… Encore quelques mètres et nous atteignons la table d’orientation qui marque le sommet de la Dent de Rossanaz (1891 m). Belle vue sur le Mont Colombier où nous apercevons les groupes de randonneurs qui défilent à sont sommet. Nous distinguons à peine le Granier au loin. On aperçoit aussi le lac d’Annecy et, plus proche, le Mont Trélod joue à cache cache avec les nuages…

Après une longue pause repas, nous redescendons par le même chemin. C’est finalement à la descente qu’on juge le mieux de la raideur de la pente ! Petits cailloux ou tapis de feuilles glissants nous permettent d’effectuer quelques figures de style plus ou moins bien contrôlées.