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Nous vivons une aventure formidable mais, soit le milieu a bien changé depuis vingt ans, soit l’ambiance en Méditerranée n’a rien à voir avec celle de Bretagne… Toujours est-il qu’il est bien rare de rencontrer des plaisanciers ne serait-ce qu’un peu courtois. Et c’est maintenant un grand bonheur lorsque, simplement, on daigne répondre à notre salut. Toutefois, les jours se suivent et ne se ressemblent pas et ces derniers temps furent riches en rencontres, bonnes ou mauvaises…

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24/07/2012. Nous avons passé trois nuits au port de Saint Florent, bien abrités du coup de vent, tellement bien abrités qu’on se demande presque s’il a vraiment eu lieu car, à part quelques fortes rafales la deuxième nuit, nous n’avons pas senti grand chose. Mais quelques bateaux sont restés au mouillage à l’extérieur du port et sont bien secoués, témoins que la houle rentre bien dans la baie.

En sortant, nous trouvons une bonne houle de Nord-Nord-Ouest d’environ un mètre, assez longue, et un vent de force 4 qui nous permet de la passer sans problème au près. Le meilleur abri semble être la baie de la Mortella que nous connaissons déjà. Et effectivement, la houle n’y entre absolument pas.

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A Porticciolo, il y a tellement peu de place entre la zone de baignade et la rive nord de la baie que nous sommes obligés de porter une ancre à l’arrière pour bien rester dans l’axe. Il s’agit d’une zone de baignade non exclusive, mais les interdictions peuvent varier d’une zone à l’autre, et il n’y a aucun panneau à terre pour nous signifier les interdictions locales, alors on reste bien sagement à l’extérieur.

Le lendemain, nous mettons le cap sur Macinaggio. Là, il y a de la place pour tout le monde, les baigneurs comme les bateaux. Et bien que nous ayons eu un léger vent de Sud Est pendant tout le trajet, la protection du vent de Nord annoncé doit être correcte. Nous restons là deux nuits, ce qui nous permet de prendre notre temps et de faire quelques provisions.

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