Quatre randonnées au départ de Larche

9 septembre 2017 par Fred

Les lacs des Hommes, de derrière la croix et du Lauzanier

Distance : 16.7 km
Temps : 5h45
D+ : 920 m

Après avoir emprunté la route du Lauzanier, fermée à la circulation entre 10 heures et 17 heures, sur 5 km, nous arrivons au parking de Pont Rouge (1907 m). Arrivés à 8h30, nous avons toute la place que nous souhaitons.

Nous voici à l’extrémité nord du Parc National du Mercantour. La randonnée débute par une piste aménagée et quasiment sans pente. Les marmottes qui ont fait la célébrité du lieu gambadent partout autour. Je note la présence d’un petit panneau qui annonce le montant de l’amende (135€) pour les personnes qui seraient tentées de les nourrir et se feraient surprendre par les gardiens du Parc. Il y a 8 ans, un gigantesque panneau, qui se voulait plus pédagogique et expliquait que nourrir les marmottes les rendait malades, ornait les lieux. L’histoire ne dit pas quelle méthode est la plus efficace. Mais nous en avons encore vu qui n’avaient pas l’air bien vaillantes.

Nous poursuivons. Le chemin s’élève toujours lentement. Nous passons ensuite une section aménégée avec une cloture de chaque coté et des escaliers peu agréables. Mais il faut bien lutter contre l’érosion provoquée par la fréquentation importante.

2204 mètres. Nous arrivons à une passerelle. C’est le moment de quitter le GR5 et de prendre à droite sur un sentier non balisé et pas toujours bien marqué. De toute évidence, nous quittons les grands boulevards et abordons la partie a plus intéressante de la randonnée. La pente est désormais plus en adéquation avec le paysage. Un bouquetin solitaire passe au dessus de nous. Vers 2600 mètres, nous arrivons à une sorte de petit col sans nom et nous débouchons sur le premier lac des Hommes.

Nous repartons après le repas. Le second lac nous parait bien plus sec que le premier. Pour la suite nous suivons au sud un itinéraire plus alpin, non cartographié, mais balisé par des cairns qu’il faut parfois un peu chercher, à travers un pierrier. Nous observons un long moment plusieurs chamois qui se baladent sur une crête au dessus de nous. Il est toujours impressionant de les voir au beau milieu d’une paroi d’apparence assez verticale…

Face à nous se trouve le Pas de la Petite Cavale. Nous n’irons pas jusque là et nous trouvons une sente qui part à l’opposé en direction du lac de derrière la Croix. Celui-ci aussi est victime de la sécheresse.

C’est le moment pour le groupe de se séparer. Les uns poursuivent directement vers le lac du Lauzanier, puis le parking, pendant que quatre d’entre nous faisons un petit détour par le Pas de la Cavale (compter 230 mètres de dénivelé supplémentaire, soit 3 km et une heure de marche aller et retour par rapport à ce que j’ai indiqué en tête de page). Nous faisons cela plus pour la beauté du geste que pour le décor car de gros nuages sombres ont envahis le ciel et nous recevrons même, plusieurs fois, quelques gouttes à la descente.

Au retour, nous croisons, ou dépassons, quelques randonneurs bien chargés qui font le GR5. Cela rappelle des souvenirs. Les abords du lac Lauzanier sont quasiment déserts. Sans doute la météo… La partie finale nous parait à tous très longue. Evidemment, si ça ne montait pas à l’aller, ça ne descend pas au retour. Près du parking nous croisons quelques familles venues approcher les marmottes, toujours aussi peu farouches.

Mots clés : Randonnée