Roche Veyrand

28 mai 2014 par Fred

Distance : 10.6 km
Temps : 5h00
D+ : 860 m

9h00. Nous nous garons sur le parking au pied de l’Eglise de Saint Pierre d’Entremont (Savoie). Il faut en effet préciser « Savoie » ou « Isère », la commune de Saint Pierre d’Entremont ayant été coupée en deux en 1760 par le traité de Turin qui redéfinit la frontière entre le Royaume de Sardaigne et la France.

Nous traversons le pont situé en face, et nous trouvons un premier panneau : « Roche Veyrand, 2.2 km, 2h30 ». La couleur est annoncée ! J’avais vaguement jeté un œil sur la carte avant de partir… Mais je n’avais pas évalué précisément la pente moyenne. Elle doit dépasser  35% ! Et nous sommes tout de suite mis au parfum. Pas de le temps de s’échauffer…

Nous grimpons ainsi sur 400 m. Cela nous rappelle le Pic de Bure… Le rythme est soutenu. Un peu trop peut-être… A 1060 m, nous rangeons les bâtons sur le sac. Désormais, il faut mettre les mains. Plusieurs passages sont câblés. Ceux-ci ne semblent pas indispensables à la montée, mais ils peuvent rassurer les plus sensibles au vertige sur deux ou trois passages un peu exposés, et aident bien les autres ! Ils doivent être plus utiles à la descente, mais nous sommes tous d’accord. Nous préférons tous faire le parcours dans ce sens !

A un moment, nous trouvons une passerelle sur la gauche. Sans doute la via ferrata. Pas de volontaires pour aller y faire un tour. Nous poursuivons notre ascension. Enfin, après 200 m de dénivelé, réalisés bien souvent à quatre pattes, la pente devient à nouveau plus raisonnable. Nous reprenons les bâtons et terminons notre ascension en forêt jusqu’à la croix qui marque le sommet de la Roche Veyrand. Vue sur l’intérieur du massif de la Chartreuse: la Dent de l’Ours, le Grand Som, le Cirque de Saint Même… Il n’est pas 11h30, mais nous avons puisé dans les réserves. Pause repas ! Juste sous le sommet, un peu à l’abri du vent.

Pour le retour, nous décidons, surtout de ne pas redescendre par le même sentier, et de faire une boucle par le col de Cucheron. Nous redescendons en forêt et rejoignons rapidement une piste, un peu boueuse et défoncée, bordée de beaux fûts. Ça sent bon le bois fraichement coupé. Nous quittons la piste au col de Cucheron. Un peu plus bas, nous trouvons quelques orchidées, puis de plus en plus et de diverses espèces. Céphalantères à longues feuilles, Orchis brulé, Orchis homme pendu, Orchis militaires et même des Sabots de Vénus ! Nous franchissons une barrière… « Attention taureau ».

Nous poursuivons notre descente. Toujours autant d’Orchidées. Les paparazzis se déchainent. Nous croisons un troupeau de vaches couchées. Et Christelle qui s’exclame à la vue de « la » plus proche. « Je confirme ! C’est bien des couilles de taureaux ! ». Celui-ci ayant une tête moins sympathique que ses compagnes, nous ne nous éternisons pas. Nous poursuivons notre descente dans la forêt et rejoignons la route que nous empruntons sur environ 2 km jusqu’à Saint Pierre d’Entremont.

Mots clés : Randonnée