Le Pic de Bure

20 juillet 2013 par Fred

Distance : 13.6 km
Temps : 5h30
D+ : 1390 m

12 Juillet. Nous sommes arrivés la veille au soir au camping de Montmaur. Bien sûr, nous aurions pu bivouaquer à proximité du Parking des Sauvas et ainsi gagner une vingtaine de minutes sur l’horaire de départ, mais le camping offre toutes les commodités (y compris une salle hors sac dont nous avons pu profiter pour prendre notre repas du soir au sec) pour un tarif tout à fait raisonnable.

Christelle et moi avons déjà fait cette randonnée. C’était environ un mois plus tôt dans la saison. Mais nous nous attendons à trouver presque autant de neige que la dernière fois. Il n’est pas 7h30 quand nous quittons le parking. Les deux « vieux » devant. Christelle et moi derrière. Mais le rythme imposé en tête nous convient parfaitement.

Le balisage semble avoir évolué depuis la dernière fois et nous suivrons les marques jaune et rouge du GRP Tour du Devoluy jusqu’au plateau, alors qu’il me semble que nous avions trouvé des marques de GR rouge et blanche à partir de 1800 m. Mais peu importe…

Le fait d’être parti assez tôt nous permet de profiter de la fraîcheur. Même si ce n’est pas sur le début de la montée, dans les bois et avec une pente relativement faible, que c’est le plus important. Nous atteignons la fontaine du vallon, où nous laissons sur la gauche un sentier qui part dans le pierrier de la combe de Mai qui, vu d’en bas, semble bien raide. D’après la carte, il rejoint l’observatoire du plateau de Bure.

Nous traversons un bosquet. Au delà, il n’y a plus que de la pierre, de la pierre et encore de la pierre. Le tout accompagné d’une pente « qui ne vous lâche pas ». Du coup, nous prenons de l’altitude assez rapidement. Nous trouvons le haut de la combe d’Aurouze bien enneigé. La neige est un peu dure… Je me retourne et je vois des nuages monter derrière nous… M….

Nous atteignons le plateau. Plus de neige. Une petite pause pour reprendre des forces et c’est reparti pour la dernière demi heure d’ascension. Dans mon souvenir, la pente était plus douce sur cette partie. Mais tout est relatif… Nous atteignons le sommet à 10h50. Mais c’est trop tard. Le spectacle est fini. Les nuages sont allés plus vite que nous… Le sud est complètement bouché. Parfois on aperçoit l’observatoire… Parfois il se cache. Paradoxalement, c’est sur les Ecrins que la vue est la plus dégagée.

On reste un petit moment, à discuter avec un groupe de Norvégiens arrivés peu avant nous et à espérer que la vue se dégage un peu… Quelques photos souvenirs… et puis on redescend. Nous prenons notre repas juste avant d’attaquer le névé au sommet de la combe d’Aurouze, histoire de se trouver une petit place « à plat ». Puisqu’on n’a pu vraiment profiter du paysage, on va profiter des petites fleurs. Renoncules de glaciers, Saxifrages à deux feuilles. On se demande comment cela peut pousser au milieu de ces cailloux…

On attaque la descente… Un petit dérapage non contrôlé sur le névé… On continue. Au niveau des marches, les âmes sensibles trouveront que le sentier parait plus aérien à la descente qu’à la montée… Plus bas encore, nous trouvons quelques Scrofulaires des chiens et des Aulx à fleur de Narcisse. Je trouve la descente dans le pierrier moins pénible que la dernière fois. Ce doit être l’habitude…

Mots clés : Randonnée