Trois randonnées dans le massif des Cerces

Quatre lacs

Distance : 11.7 km
Temps : 3h30
D+ : 600 m

Pour la première randonnée, nous avons choisi un parcours assez court avec un dénivelé pas trop important. Après presque trois semaines d’arrêt, le but est de se remettre en forme pour les jours suivants. Pour être honnête, vu le faible dénivelé prévu, nous aurions pu garer la voiture au parking de Plan Lachat et faire 175 mètres de dénivelé supplémentaire. Mais nous avons été fainéants… Et nous avons donc garé la voiture aux Mottets (2137 m), juste avant la barrière qui barre l’accès de la piste au delà. Surprise en arrivant… Le Lac des Mottets est complètement sec. Et cela doit faire plusieurs années qu’il en est ainsi.

Le sentier est assez raide sur les 80 premiers mètres. Pas le temps de s’échauffer ! Mais ensuite, cela monte en pente assez douce jusqu’au Lac des Cerces, en suivant le balisage jaune fluo du Trail du Galibier qui s’est couru 8 jours plus tôt. Le Lac des Cerces est atteint en 45 minutes. Nous ne sommes pas pressés et nous nous arrêtons là un long moment. Nous trouvons de nombreuses grenouilles autour du lac.

Nous repartons plus tard en direction du Col des Cerces (2574 m) en suivant le GR57. Nous redescendons et passons à proximité du Lac du Grand Ban. Toujours sur le GR57, nous longeons le Lac Rond et arrivons au Seuil des Rochilles. On y trouve une borne datant de 1823 qui marquait la frontière entre la France et le Royaume de Sardaigne. Nous descendons enfin sur le Lac de la Clarée où nous prenons notre déjeuner.

Après une longue pause, nous remontons le long du Lac Rond et du Lac du Grand Ban jusqu’au Col des Rochilles. Là, nous redescendons sur le Camp des Rochilles par un sentier assez raide mais qui permet d’éviter la piste. Nous traversons le camp par la piste que nous quittons immédiatement après. Après une courte descente, nous prenons à gauche un sentier en balcon en direction du Lac des Cerces et nous redescendons aux Mottets par le sentier emprunté le matin.

Nous n’avons trouvé que très peu de fleurs, ce qui n’est pas très étonnant en fin d’été. Il restait quelques Gentianes champêtres, quelques Raiponces et des Campanules. A l’arrivée, nous avons la chance d’observer pendant un bref instant une Hermine qui sautille à quelques mètres de la voiture.