Randonnées dans le Dévoluy

16 juin 2011 par Fred

Le pic de Bure

Distance : 13.6 km
Temps : 5h40
D+ : 1390 m

Nous partons vers 8h30 du parking des Sauvas (1350 m). Bien que notre itinéraire empreinte le GR94B, le sentier est d’abord balisé en jaune et rouge. Nous démarrons dans une forêt de hêtres et de sapins. La pente est un peu marquée au début, mais s’adoucit très vite. Nous trouvons plusieurs Orchis à deux feuilles et Céphalanthères à longues feuilles.

Nous sortons des bois et, passé le roc des Hirondelles, la pente devient plus raide. Nous prenons une petite pause dans un bosquet vers 1800 mètres. A partir de là, le GR est normalement balisé en rouge et blanc. Mais je m’en fous, je suis les points roses ! Sortis du bosquet, nous attaquons la combe d’Aurouze. Nous commençons à trouver des névés à partir de 2300 mètres. Peu après 11h15 et quelques dizaines de mètres sous le plateau de Bure, nous nous arrêtons pour déjeuner.

Après la pause, nous attaquons directement par un névé qui nous emmène jusqu’au plateau. Je perds complètement le sentier. Nous prenons ensuite à droite en direction du pic de Bure, impossible à rater. La pente n’est pas très raide, mais le sentier est peu marqué et les quelques névés me font parfois perdre la trace malgré quelques cairns et balises rouges et blanches. Nous trouvons de nombreux Saxifrages à feuilles opposées.

A 12h30, nous sommes au sommet. Nous admirons le panorama et nous repérons les sommets environnants grâce à la table d’orientation. Nous reconnaissons le Sirac, au pied duquel nous sommes passés l’an dernier, les vallées du Valgaudemar et du Champsaur. Nous apercevons le lac de Serre-Ponçon et, beaucoup plus proche de nous, la station de Super Dévoluy et l’observatoire du plateau de Bure.

Nous redescendons par le même chemin. Une fois sur le plateau, je ne vois aucun indice pour trouver le sentier qui redescend sur les Sauvas. Nous prenons donc à travers les névés en direction de la combe. Malgré quelques plaques gelées sur lesquelles il faut faire un peu attention, la neige est assez molle et nous descendons assez facilement. Suivent près de 600 mètres dans un pierrier qui nous oblige à garder une attention permanente pour éviter de tomber. Je ne suis pas mécontent d’arriver enfin au bosquet qui marque le début d’une descente plus facile jusqu’au parking.

Mots clés : Randonnée