Le tour du Pic du Clapier du Peyron

28 juin 2011 par Fred

27 Juin : Lac de Plan Vianney – Valsenestre

Distance : 14.7 km
Temps : 6h00
D+ : 850 m
D- : 1790 m

Ce matin encore, le réveille sonne à 6h30. Nous avons l’impression d’avoir dormi sur un matelas de Noix de coco. Le soleil tape sur la tente et il fait déjà 20°C à l’intérieur. Il va faire chaud ! Christelle sort et aperçoit un chamois à quelques dizaines de mètres. Nous partons à 7h00. Nous passons devant le panneau qui indique la brèche de Périer à 30 minutes. 250 mètres en 30 minutes de bon matin, avec mon chargement… Rêve ! Nous faisons le plein d’eau à un torrent au dessus du lac. Nous voyons un autre (ou le même ?) chamois au dessus de nous.

Nous arrivons 30 mètres sous la brèche du Périer. Pas de doute, les marques de GR en témoignent, c’est par là qu’il faut passer. C’est raide, plutôt aérien. Les petites pierres roulent sous les chaussures. je n’aime pas trop. Enfin nous sommes au sommet. Nous prenons ensuite sur la droite pour monter sur la crête. Sensibles au vertige, s’abstenir. Personnellement, je me sens mieux là que dans les derniers mètres de la brèche.

Nous quittons la Crête de la Montagne dans une zone aménagée pour retenir le pierrier. Nous apercevons encore un chamois en contrebas. Pour la première fois, nous entendons son cri. Nous continuons en pente douce sur un sentier en balcon. Le sentier poursuit sa descente en lacets. Nous trouvons quelques Orchis Vanille d’un rouge très sombre. Mais je ne fais pas de photos à cause du manque de lumière. Nous trouvons le chemin un peu long et nous arrivons enfin en bas vers 9h30. Nous faisons une courte pause dans un bosquet à environ 2000 mètres avant d’entamer la montée en direction du Rocher de la Grande Église. Christelle, en grande forme, part comme une fusée !

Nous prenons ensuite un sentier en balcon qui évolue entre 2250 et 2300 mètres. Il nous faut traverser un torrent. Le sentier passe normalement sous un pont de neige qui ne nous inspire pas confiance. Passer plus haut nous promet une descente difficile le long d’une roche plus proche de la verticale que de l’horizontale. Passer plus bas nous oblige à traverser le torrent sur une dalle dont on se dit qu’elle doit bien glisser et à remonter la rive dans du schiste particulièrement instable. Et plus bas… C’est le grand plongeon…

Nous choisissons la deuxième option. Je passe le premier. Je pose le pied dans le torrent. Bonne surprise, ça ne glisse pas. La remontée dans le schiste est à l’arrache. Un pas en avant. Deux pas en arrière. Je pose mon sac et redescend prendre celui de Christelle. Pour les passages difficiles, c’est toujours mieux sans… J’aide Christelle à remonter. C’est fait ! Plus loin un deuxième torrent nous offre un peu la même configuration, en plus large, moins pentu, moins schisteux. Facile quoi !

Nous entamons enfin la dernière montée de notre parcours. Le sentier est parfaitement aménagé et là encore les pointillés de la carte au 1:25000 ne sont plus mérités. Décidément, le Parc National travaille beaucoup à l’aménagement des sentiers dans la région. Nous arrivons au col de Roméïou (2439 m), et 5 minutes plus tard nous sommes au bord du Lac Labarre pour prendre un repas bien mérité.

Après une bonne pause, nous entamons une longue descente. Arrivé à la cabane de Combe Guyon, j’hésite un peu sur la route à suivre. Je décide de faire confiance à ma carte et de prendre sur la rive gauche du torrent. Mais plus bas, nous comprenons que le GR a été détourné en partie sur la rive droite. Nous continuons notre descente. Le sentier n’est pas terrible… Pierres qui roulent, marches ou bloc rocheux. Pas moyen de relâcher l’attention. Il fait une chaleur torride. Quand est-ce qu’on arrive ?

Enfin nous arrivons à Valsenestre. Pour notre plus grand bonheur, nous y trouvons trois fontaines. Il parait qu’il y en a une quatrième ! La boucle est bouclée…

Mots clés : Randonnée