De Menton à Ceillac par le GR52 et le GR5

22 juillet 2009 par Fred

04 Juillet : Menton – Vieux Castellar

Distance : 6.1 km
Temps : 3h40
D+ : 1175 m
D- : 350 m

Nous sommes partis très tôt le matin. Le TGV nous emmène jusqu’à Nice. Puis nous prenons un TER pour Menton. On n’entend pas beaucoup parler Français dans ce train… Que des Anglais ! La plupart descendent à Monaco, sans doute pour assister au départ du Tour de France. Nous arrivons à Menton Garavan. Il est 13 heures et il faut se trouver du pain avant de partir. Évidemment, à cette heure-ci, les boulangeries sont fermées. Nous trouvons un petit snack qui nous vend deux morceaux de mastic en rondelle de 400 g chacun. On ne va pas faire les difficiles. On file sur un bout de plage « non surveillée et autorisée au chiens » près de l’entrée du port et on se fait un bon casse-croûte avant de partir.

Il est 14h00. Nous sommes à pied d’œuvre. Nous trouvons la première marque du GR52 que nous ne quitterons plus pendant 6 jours. Le ciel est plombé. On ne voit pas les sommets au dessus de la ville qui ne dépassent pourtant guère les 1000 mètres. Le thermomètre affiche 30°C ! Il fait chaud. Nous quittons la ville et passons sous l’autoroute. Nous montons lentement dans la garrigue. Les cigales chantent. Les pauses sont fréquentes. Nous buvons un peu mais pas trop… 5 litres pour deux. Il faut que ça tienne jusqu’à demain matin.

Nous trouvons enfin un peu de plat au Plan du Lion. Nous croisons un couple. Eux sont presque arrivés. Les oiseaux ont remplacé les cigales. Il nous reste encore près de 400 mètres à monter !

Il est 18:10 et nous arrivons enfin au col du berceau. Nous y trouvons un troupeau de moutons perdu dans la brume. Je n’ai plus de jus. Cette chaleur nous a épuisés. Le coin est superbe pour bivouaquer, mais nous décidons tout de même d’entamer la descente pour prendre un peu d’avance pour le lendemain qui promet d’être long et chaud… Nous mangeons un peu plus loin. Sandwich toujours puisqu’il nous reste du pain.

L’orage menace mais le lieu n’est pas idéal pour planter la tente. J’avais repéré un endroit superbe en face des ruines du Vieux Castellar environ 40 mètres plus haut. Demi-tour. Je me hâte. Christelle me rejoint alors que je suis déjà en train de monter la tente. Violents coups de vents. J’ai fini. Trente secondes après c’est le déluge. Cela peut faire ce que ça veut… La ligne haute tension qui n’est pas très loin nous sert de paratonnerre !

Finalement, cela ne dure pas très longtemps et le ciel nous réserve de superbes couleurs pour le coucher de soleil.

Mots clés : Randonnée